Depuis la base de loisirs Activital, partez pour un circuit VTT de 29 km pensé pour les amateurs de sorties sportives et de paysages variés. Partez à la découverte de la partie sud de l’étang de Baye, beaucoup plus forestière et agricole, qui vous réservera quelques surprises …
Ce parcours exigeant se distingue par un dénivelé marqué et des passages techniques qui demanderont un bon coup de pédale. Il traverse une véritable mosaïque de paysages typiques de la Nièvre : des champs ouverts, des forêts profondes, des haies bocagères ... Le tracé vous fait découvrir des zones plus reculées, loin des itinéraires touristiques classiques, où vit une faune particulièrement intéressante et observable assez facilement. Ouvrez l'œil, vous aurez peut-être la chance d’observer un couple de cigognes, qui sait ?
Ce tour vous offre une immersion totale dans le paysage nivernais, entre nature brute et ruralité vivante. C’est un parcours qui séduira les vététistes aguerris à la recherche d’un véritable effort physique sans renoncer à la beauté des lieux.

- Activité : Parcours VTT
- Distance : 28,56 km
- Durée selon l’auteur : 3 h
- Difficulté : Moyenne
- Retour point de depart : Oui
- Dénivelé positif : + 180 m
- Dénivelé négatif : - 174 m
- Point haut : 296 m
- Point bas : 246 m
Point d'interet
1 - Qu'est ce qu'une lampisterie ?
Une lampisterie est un petit bâtiment utilisé autrefois pour l'entretien et le stockage des lampes des cheminots avant l’électrification des trains.
C’est dans cette petite structure que l’on remplissait, nettoyait et réparait les lampes utilisées pour éclairer les voies, les trains et les postes de travail. Bien que les lampisteries aient disparu avec la modernisation des transports, certaines existent encore aujourd'hui sous forme de musées ou de bâtiments restaurés, témoignant de l'histoire ferroviaire et de l'ingéniosité des anciens systèmes d'éclairage.
2 - Qu'est ce qu'une écluse ?
Une écluse est un dispositif permettant aux bateaux de franchir des dénivelés sur un canal ou une rivière.
Composée de deux portes et d’un bassin, elle fonctionne en ajustant le niveau de l’eau pour permettre aux embarcations de monter ou descendre d’un niveau à l’autre. L’écluse est remplie ou vidée en fonction du niveau à franchir, et une fois le bateau à l'intérieur, les portes se ferment et s'ouvrent de l'autre côté. Ce mécanisme ingénieux permet de relier des, facilitant ainsi la navigation.
3 - Que peut-on observer en haut de cet arbre ?
C'est un nid de cigogne ! Cette grande structure construite par ces oiseaux, ce situe souvent en hauteur sur un arbre, un toit ou une plateforme.
Il peut atteindre jusqu'à 2 mètres de diamètre et peser plusieurs centaines de kilos. Composé principalement de branches, d'herbes et de paille, le nid est réutilisé et agrandi chaque année. C’est un lieu sûr où la cigogne femelle pond généralement de 3 à 5 œufs, couvés par les deux parents. Les cigogneaux y restent environ deux mois avant de pouvoir voler.
Fait intéressant : certains nids peuvent être utilisés pendant plus de 100 ans, transmis de génération en génération de cigognes !
4 - Mais qui s'occupe du fonctionnement des écluses ?
Aujourd’hui, les écluses sont souvent automatisées : elles s’ouvrent toutes seules grâce à des boutons ou des télécommandes.
Sur les grands canaux, c’est un organisme public, "Voies navigables de France" (VNF), qui veille à leur bon fonctionnement.
Enfin, il y a encore des agents sur place ou à distance, qui surveillent les écluses et aident les plaisanciers si besoin.
Et sur certains petits canaux, on peut même voir des vacanciers actionner les vannes eux-mêmes, comme de vrais éclusiers d’un jour. Un bon mélange de tradition et de modernité !
5 - Que peut-on observer comme mammifères dans la Nièvre ?
Les mammifères de la Nièvre sont nombreux et variés, vivant principalement dans les forêts, les prairies et les bocages.
On y trouve des espèces emblématiques comme le cerf élaphe, le chevreuil ou le sanglier, qui peuplent les forêts du Morvan, mais aussi des animaux plus discrets comme le renard, le blaireau, et l’écureuil roux. Ces mammifères, souvent nocturnes, jouent un rôle fondamental dans l’équilibre des écosystèmes locaux en régulant les populations de petits rongeurs et en contribuant à la biodiversité. En parcourant la Nièvre, il n'est pas rare de croiser leurs traces, témoignant de leur adaptation et de leur présence dans ce riche environnement naturel.
Qui sait, si vous ouvrez bien les yeux, peut-être apercevrez vous l'un de ces animaux ?
6 - Qu'en est-il de l'agriculture bovine dans ce département ?
Dans la Nièvre, l’agriculture bovine est centrée sur l’élevage de vaches charolaises, réputées pour leur viande de qualité. Ce mode d’élevage repose en grande partie sur l’herbe et les prairies naturelles, en lien direct avec les paysages bocagers du département.
Bien que le nombre d’exploitations et de têtes de bétail ait diminué ces dernières années, les troupeaux sont aujourd’hui plus grands et souvent mieux structurés. La majorité de la production est destinée à l’export, tandis que la transformation locale reste limitée.
Pour répondre aux défis économiques et climatiques, la filière évolue, avec un intérêt croissant pour les circuits courts, la valorisation locale et des pratiques plus durables.
7 - Qu'en est-il de l'agriculture en Bourgogne ?
L’agriculture en Bourgogne est diversifiée et fortement marquée par les paysages naturels de la région. Dans un premier temps, on y trouve des terres dédiées à la culture de la vigne, qui font, en autre, la renommée de la région, avec des appellations prestigieuses comme le Chablis, le Côte de Nuits ou le Côte de Beaune.
Mais la Bourgogne est également une terre d’élevage, avec des races de bovins comme la Charolaise et la Montbéliarde, avec à leurs dispositions de vastes prairies pour le pâturage. L’agriculture céréalière occupe aussi une place importante, notamment dans les plaines de la Saône-et-Loire, où le blé et le maïs sont cultivés.
Cette diversité permet à cette région de proposer une large gamme de produits locaux, tout en respectant des traditions agricoles ancestrales. C'est un secteur clé de l'économie bourguignonne, qui à l’image des autres régions françaises, évolue aussi vers des pratiques durables et plus respectueuses de l'environnement.
8 - Pourquoi les zones humides sont-elles importantes pour l'environnement ?
Les zones humides dans la Nièvre jouent un rôle essentiel pour l'équilibre écologique et la gestion de l'eau. On y trouve une grande diversité de milieux : prairies inondables, bras morts, boisements humides, roselières ou encore rivières telles que l'Airon, situé devant vous. Ces habitats abritent une biodiversité remarquable, accueillant environ 35 % des espèces rares en danger .
Au-delà de leur richesse écologique, ces zones humides assurent des fonctions vitales : elles filtrent naturellement l'eau, atténuent les crues et soutiennent les débits des cours d'eau en période sèche . Cependant, leur surface a diminué de moitié en 50 ans, principalement en raison de l'intensification agricole et de l'aménagement des rivières .
Face à ces enjeux, des initiatives locales visent à restaurer et préserver ces milieux, essentiels pour la résilience des territoires face au changement climatique.
9 - Que peut-on croiser comme rapaces pendant ce circuit ?
Les rapaces font partie des espèces emblématiques que l’on peut observer dans les paysages variés de la Nièvre, entre forêts, bocages et plaines agricoles.
On y croise des espèces bien installées comme la buse variable, le milan noir, ou encore le faucon crécerelle, souvent visibles en vol stationnaire au-dessus des champs. D’autres, plus discrets, comme l’autour des palombes ou la chouette hulotte, préfèrent les lisières boisées ou les zones plus calmes.
Ces oiseaux jouent un rôle clé dans les écosystèmes, en régulant les populations de petits mammifères et en témoignant de la bonne santé du milieu naturel. Dans la Nièvre, leur présence rappelle combien le ciel aussi fait partie du paysage vivant.
10 - Quel est ce charmant village ?
Ce charmant village n'est nul autre que Bazolles, situé au cœur de la Bourgogne, connu pour son atmosphère calme et ses paysages pittoresques.
Avec une démographie d’environ 200 habitants, ce village est marqué par des maisons en pierre et une église du XIIe siècle, remaniée au XVIe siècle, témoignant de son passé médiéval. Le village est entouré de collines et de forêts, idéales pour des promenades en famille ou des randonnées.
Il est également traversé par le canal du Nivernais, servant autrefois au transport du bois. Ce village tranquille, souvent épargné par le temps, est un lieu parfait pour se ressourcer et découvrir la beauté de la campagne bourguignonne.
11 - Quelle est cette structure en bois ?
Et bien, c'est un mirador. C'est une petite structure surélevée, souvent en bois ou en métal, utilisée pour observer discrètement la faune ou pour la chasse.
Placé en hauteur, généralement en lisière de forêt ou près de champs, il permet une vue dégagée sans déranger les animaux. Les miradors peuvent être fixes ou mobiles et sont souvent dotés d'une plateforme pour s'installer confortablement. En plus d'être un outil pratique pour les chasseurs et les observateurs, ils servent parfois de refuge pour des animaux comme les chouettes ou les renards, qui y trouvent un abri lorsqu’ils ne sont pas occupés.
12 - Que peut-on observer depuis cette digue ?
Dans le Morvan, les digues bordant les lacs ou les retenues d’eau sont de vrais coins secrets pour observer la faune locale. Ici, on peut apercevoir la grèbe huppé, élégant plongeur aux plumes en bataille, ou le discret martin-pêcheur, avec son éclat bleu vif, filer comme une flèche au ras de l’eau. Les hérons cendrés y pêchent avec patience, tandis que les buses variables planent lentement dans le ciel.
En bordure de digue, dans les roselières, se cachent parfois des ragondins ou même des loutres d’Europe, espèce protégée qui revient peu à peu dans la région.
En été, les digues deviennent aussi le royaume des libellules et des grenouilles, qu’on entend chanter dès la tombée du jour.