Depuis la base de loisirs Activital, embarquez pour une boucle de 20 km qui vous fera découvrir les trésors cachés à l’est de l’étang de Baye. Ce parcours vous mène jusqu’aux impressionnantes voûtes de la Collancelle, longe l’échelle des 16 écluses, et vous fait pédaler au fil du paisible canal du Nivernais.
Facile et ouvert à tous, ce circuit se distingue par la diversité de ses paysages : chemins agricoles, sentiers forestiers ou pistes cyclables, chacun y trouve son terrain de jeu préféré. Avec un dénivelé modéré de 240 mètres, un peu de forme est utile, mais rien d’insurmontable pour les amateurs de balades sportives.
C’est la sortie idéale pour allier plaisir du vélo, découverte du patrimoine nivernais, et bol d’air en pleine nature !

- Activité : Parcours VTT
- Distance : 20,24 km
- Durée : 2 h
- Difficulté : Moyenne
- Retour point de depart : Oui
- Dénivelé positif : + 142 m
- Dénivelé négatif : - 142 m
- Point haut : 296 m
- Point bas : 224 m
Point d'interet
1 - Quel est ce drôle de village ?
Vous observez actuellement la Collancelle, un petit village de Bourgogne, niché au cœur de la Nièvre, entre collines boisées et étangs.
Traversé par le canal du Nivernais, il est surtout connu pour ses impressionnants tunnels appelés les voûtes de La Collancelle, creusés dans la colline pour laisser passer les bateaux. Le bourg abrite aussi une église ancienne, discrète mais chargée d’histoire, et quelques croix de pierre qui témoignent du passé rural et religieux du lieu. Calme et entouré de nature, La Collancelle est un point de passage apprécié des promeneurs et des cyclistes, loin de l’agitation de la ville.
2 - Qu'est ce que c'est "les voûtes de Collancelle" ?
Dans le Morvan, au bord du canal du Nivernais, les voûtes de La Collancelle forment un ensemble de trois tunnels creusés dans la roche à la fin du XVIIIe siècle. Ils ont été construits pour permettre au canal de passer sous la colline, entre l’étang de Baye et le hameau de Port-Brûlé. Chaque tunnel a son propre nom : La Collancelle (le plus long, 758 mètres), Mouas (268 mètres) et Breuilles (212 mètres). Entre ces voûtes, des passages à ciel ouvert appelés tranchées laissent entrer la lumière, ce qui rend la traversée étonnante, alternant ombre et clarté.
Autour, la végétation est dense, humide, presque sauvage : c’est pourquoi on surnomme parfois ce coin la “Petite Amazonie du Nivernais”. On peut découvrir les voûtes en bateau ou à pied, en longeant le canal par le chemin de halage. Ce site est à la fois un bel exemple d’ingénierie et un lieu de balade paisible, au cœur d’un paysage naturel préservé.
3 - Pourquoi y'a t-il autant d'écluses ici ?
L’échelle des 16 écluses, située sur le canal du Nivernais, est un chef-d'œuvre d’ingénierie fluviale datant de la première moitié du XIXe siècle. Achevée en 1838, elle a été conçue pour permettre aux bateaux de franchir un dénivelé total de 47 mètres sur une distance de 3 kilomètres.
Ce système ingénieux repose sur une série de 16 écluses et permettait de réguler le passage des embarcations en ajustant le niveau de l’eau à chaque étape. Ce projet colossal a été imaginé dans un contexte de développement du transport fluvial en France, visant à relier la Loire à la Bourgogne. Aujourd’hui, l’échelle des 16 écluses demeure un témoignage marquant de l’architecture industrielle du XIXe siècle, tout en offrant une immersion dans un paysage naturel préservé, bordé de forêts et de prairies.
4 - Mais du coup, quel est ce cours d'eau ?
C'est le canal du nivernais ! Il traverse la Bourgogne sur près de 175 kilomètres, entre Decize et Auxerre. Construit au XIXe siècle pour transporter le bois du Morvan vers Paris, il serpente aujourd’hui à travers des paysages variés : collines, forêts, prairies et villages tranquilles.
On peut y trouver de nombreuses écluses, certaines regroupées en série comme à Sardy-lès-Épiry, ainsi que des ouvrages comme des tunnels ou des ponts-canaux. Le canal est bordé de chemins calmes, souvent utilisés pour la randonnée, le vélo ou encore la pêche.
On peut également rencontrer des bateaux de plaisance, mais aussi des familles en balade ou des personnes du coin venus profiter du calme. C’est un lieu simple, paisible, qui fait partie du paysage et de l’histoire locale.
5 - Pourquoi tous les arbres sont-ils des sapins à cet endroit ?
Vous voici à proximité d’une étonnante forêt appelée, une sapinière. Les sapinières sont des forêts dominées par le sapin, un arbre à feuillage persistant. En Bourgogne, en particulier dans le Morvan, les sapinières se trouvent souvent sur des sols frais, acides et bien drainés, caractéristiques des montagnes et des collines. Le sapin est l'un des arbres les plus adaptés à ces sols, et il cohabite parfois avec d'autres espèces comme le hêtre ou l'épicéa.
Les sapinières sont généralement connues pour leur biodiversité. Elles abritent une faune variée, comme des cervidés (cerfs et chevreuils), des martres, ainsi que des oiseaux forestiers comme le pic noir. Les sols acides et la végétation dense favorisent également l’apparition de certaines espèces végétales adaptées à cet environnement particulier. Le sapin pectiné (ou sapin blanc) est une espèce commune dans ces forêts, souvent exploitée pour le bois, notamment dans les zones où l'exploitation forestière est pratiquée de manière durable.
6 - Que cultive t'on dans ces champs ?
Et bien, c’est le colza. C’est un type de culture typique des régions agricoles, notamment en Bourgogne, où il est souvent cultivé pour ses graines, qui servent à produire de l'huile du même nom.
Ces champs se reconnaissent facilement à leurs grandes fleurs jaunes qui couvrent le paysage au printemps. Le colza est une plante rustique, qui préfère les sols bien drainés et bénéficie du climat frais pour bien se développer. Il est intéressant de savoir qu’en plus de sa production d'huile, le colza est utilisé dans la fabrication de biodiesel, ce qui en fait une culture importante pour les énergies renouvelables. Ces champs sont aussi un atout pour la biodiversité, car ils attirent de nombreux pollinisateurs comme les abeilles, contribuant à l’équilibre écologique des zones agricoles.
7 - Qu'en est-il de l'agriculture en Bourgogne ?
L’agriculture en Bourgogne est diversifiée et fortement marquée par les paysages naturels de la région. Dans un premier temps, on y trouve des terres dédiées à la culture de la vigne, qui font, en autre, la renommée de la région, avec des appellations prestigieuses comme le Chablis, le Côte de Nuits ou le Côte de Beaune.
Mais la Bourgogne est également une terre d’élevage, avec des races de bovins comme la Charolaise et la Montbéliarde, avec à leurs dispositions de vastes prairies pour le pâturage. L’agriculture céréalière occupe aussi une place importante, notamment dans les plaines de la Saône-et-Loire, où le blé et le maïs sont cultivés.
Cette diversité permet à cette région de proposer une large gamme de produits locaux, tout en respectant des traditions agricoles ancestrales. C'est un secteur clé de l'économie bourguignonne, qui à l’image des autres régions françaises, évolue aussi vers des pratiques durables et plus respectueuses de l'environnement.
8 - Quel est cet intéressant sentier ?
En Bourgogne, nous avons la chance de pouvoir rencontrer une faune et une flore riches et variées, en grande partie grâce à la diversité de ses paysages, qui vont des collines du Morvan aux plaines de la Saône.
Côté faune, la région abrite des espèces emblématiques comme le cerf élaphe, le chevreuil, mais aussi des oiseaux tels que le faucon pèlerin et le pic noir. On y trouve aussi des insectes pollinisateurs comme les abeilles et des batraciens dans ses étangs et rivières.
Pour ce qui est de la flore, la Bourgogne est un véritable réservoir de plantes, avec des forêts de chênes et de hêtres, des sapinières dans le Morvan et des prairies riches en herbes sauvages. La région est aussi connue pour ses vignes, qui occupent une grande partie du paysage, avec des cépages renommés comme le pinot noir ou le chardonnay. Enfin, les milieux humides de la région, comme les étangs et les marais, abritent une flore spécifique, comprenant des plantes aquatiques et des espèces rares adaptées à ces milieux.
9 - Quelle biodiversité peut-on trouver dans les alentours ?
Vous voici dorénavant sur le sentier de la libellule, espace ponctué de panneaux pédagogiques mettant en avant la chaîne alimentaire autour de l’étang, ceci, accompagné par une libellule. Dans un second temps, les panneaux présentent les milieux naturels particuliers de ces étangs. Ces panneaux permettent de comprendre le fonctionnement des milieux humides et la biodiversité qu'ils abritent, tout en sensibilisant les promeneurs à la nécessité de préserver ces habitats fragiles.
Cette promenade autour de l’étang, entre rives boisées et plan d’eau, est idéale pour observer la nature de manière calme et réfléchie, tout en profitant des panoramas offerts par cet espace naturel. C’est un lieu parfait pour se ressourcer, mais aussi pour apprendre et comprendre l’équilibre fragile des milieux aquatiques.